Journée internationale de commémoration des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique des esclaves

25 Mars 2023

Global

L’esclavage des populations africaines pendant la traite transatlantique a séparé des millions de personnes de leur famille, les a privées de leurs droits humains et a provoqué des traumatismes qui ont persisté sur des générations. Cet héritage raciste est reflété aujourd’hui par des préjugés et des croyances néfastes qui continuent d’affecter les personnes d’ascendance africaine dans le monde entier.

Cette année, le thème de cette journée internationale est « Combattre l’héritage raciste de l’esclavage grâce à l’éducation transformatrice ». Ayant pour objectif d’aider les gens à voir le monde à travers le prisme de l’éthique et de faire changer les choses, l’éducation transformatrice est fondamentale dans l’enseignement et l’apprentissage de ce qu’a été l’esclavage, pour mettre fin au racisme et aux injustices, et pour construire des sociétés inclusives, fondées sur la dignité et les droits de la personne.

Le 27 mars, l’Assemblée générale des Nations Unies tiendra une réunion pour commémorer cette journée. Parmi les intervenant·e·s figureront le Secrétaire général, le président de l’Assemblée générale, plusieurs États membres, ainsi que la conférencière Djamila Ribeiro, philosophe et journaliste brésilienne récompensée, qui utilise l’éducation pour lutter contre la discrimination envers les personnes d’ascendance africaine au Brésil. Pour en savoir plus sur cet événement, consultez le calendrier des Nations Unies.

De plus, le siège de l’ONU accueille actuellement l’exposition « Esclavage : dix histoires vraies sur l’esclavage colonial néerlandais », qui se concentre sur l’époque coloniale néerlandaise au Brésil, au Suriname et dans les Caraïbes, ainsi qu’en Afrique du Sud, en Asie et aux Pays-Bas. Cette exposition avait eu lieu pour la première fois en 2021 au Rijksmuseum d’Amsterdam, le musée national d’art et d’histoire des Pays-Bas. Elle présente des histoires personnelles, tant d’individus ayant été soumis à l’esclavage que d’autres ayant tiré profit de ce système, et de personnes s’y étant opposées. Cette exposition en accès libre est située dans le hall des Nations Unies et sera visible jusqu’au 30 mars, date à laquelle elle se clôturera par une réunion d’expert·e·s. Vous trouverez ici plus d’informations sur l’exposition et la conférence, et nous vous proposons également un accès virtuel à l’exposition.

Dans un monde durement touché par une pandémie, alors que des inégalités émergent de l’ignorance et de la complaisance, et que la discrimination et les discours de haine constituent un fléau à part entière, nous devons veiller à ne pas baisser la garde, afin d’éliminer le racisme et les préjugés. Le défi que nous devons relever, l’héritage que nous devons laisser, c’est un monde qui en soit libéré. 

En s’appuyant sur des années de leadership éclairé et d’expérience dans des programmes répondant aux besoin des personnes les plus marginalisées et défavorisées, l’UNFPA continue à travailler pour l’équité et la justice sociale pour les personnes d’ascendance africaine, et pour l’exercice des droits humains et de la dignité de toutes et tous. 

Photo ci-dessus : l’Arche du retour est un mémorial permanent pour rendre hommage aux victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique des esclaves. Conçu par l’architecte américain Rodney Leon, il a été dévoilé aux Nations Unies, à New York, le 25 mars 2015. Il est là pour rappeler que l’héritage et les conséquences de l’esclavage, notamment le racisme et les inégalités, persistent encore aujourd’hui.

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