© UNFPA/Tuane Fernandes

Journée internationale de la sage-femme

05 Mai 2023

Global

Le facteur le plus important dans l’élimination de la mortalité maternelle et néonatale est l’accès aux sages-femmes. Pourtant, il manque actuellement 900 000 de ces prestataires essentiel·le·s dans le monde.

Combler ce déficit pourrait prévenir les deux tiers des décès maternels et néonatals, et sauver plus de 4,3 millions de vies chaque année d’ici 2035. Aujourd’hui, il est nécessaire de faire preuve de volonté politique pour grossir les rangs des sages-femmes et élargir leur possibilités d’action sur toute la planète. 

Dans cette veine, le thème de l’UNFPA pour la Journée internationale des sages-femmes est « Agir sur la base des preuves : ouvrir la voie au renforcement mondial des soins obstétricauxde qualité ».

En tant que prestataires essentiel·le·s de services, les sages-femmes doivent être intégré·e·s complètement aux systèmes de santé. Des sages-femmes bien formé·e·s peuvent prodiguer des soins vitaux de santé sexuelle et reproductive, tout en protégeant la santé et la dignité des femmes et de leur famille. Les modèles de soins à l’initiative des sages-femmes améliorent les résultats de santé, renforcent la satisfaction des patientes et réduisent les coûts. Grâce aux cliniques mobiles et à la télémédecine, les services obstétriques peuvent aussi bénéficier aux populations marginalisées et/ou vivant dans des zones isolées.

Pourtant, cette profession qui compte une grande majorité de femmes est souvent sous-payée et dévalorisée. Renforcer les effectifs de sages-femmes exige d’investir dans l’éducation et la formation, dans des salaires justes, et dans un environnement de travail favorable et respectueux. 

Investir dans les sages-femmes, c’est construire un monde dans lequel chaque grossesse est désirée et chaque accouchement est sans risque. 

L’UNFPA rend hommage aux sages-femmes et défend leurs intérêts, car leur travail sauve et transforme des vies. Dans plus de 125 pays, l’UNFPA fait progresser la pratique de sage-femme en renforçant la qualité de l’éducation, les réglementations et les politiques en matière de main-d’œuvre, ainsi qu’en aidant à la création de fortes associations nationales de sages-femmes.

Cette année, l’UNFPA co-organise au Cap (Afrique du Sud) la cinquième Conférence mondiale des sages-femmes avec l’International Confederation of Midwives, l’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF, en collaboration avec d’autres partenaires, les 7 et 8 mai prochains. Cet événement s’intéressera aux principales données sur les investissements dans la pratique de sage-femme, aux progrès accomplis ces dernières années, aux difficultés rencontrées dans le renforcement de l’accès équitable aux soins obstétricaux de qualité, et enfin, élément le plus important, aux stratégies et solutions à mettre en place.

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