75e anniversaire des Nations Unies

24 Octobre 2020

New York

Les anniversaires visent généralement à célébrer ce qui a déjà été accompli, mais la Journée des Nations unies 2020 – qui marque l’entrée en vigueur de la Charte des Nations unies – se concentre au contraire sur l’avenir. En janvier dernier, le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a vu dans ce soixante-quinzième anniversaire l’occasion idéale de faire dialoguer le monde entier sur les difficultés actuelles et le rôle des Nations unies dans la réponse à ces difficultés. Un souhait sincère a ainsi émergé. « Les gens voient les choses en grand, mais expriment aussi une aspiration profonde à la coopération internationale et à la solidarité mondiale », déclare M. Guterres. « Il est temps de répondre à ces aspirations et de réaliser ces objectifs. »

Parmi les résultats de cette consultation mondiale, on note le fait suivant : 79 % de plus d’un million de répondant·e·s pensent que les droits des femmes s’amélioreront ou resteront les mêmes dans les 25 prochaines années. Les personnes interrogées ont également exprimé l’espoir de voir une amélioration dans l’accès aux services essentiels comme les soins de santé, et un plus grand respect des droits de la personne d’ici 2045. Ce n’est pas seulement sa voix que le monde entier a été invité à partager dans le cadre du dialogue UN75, mais aussi sa vision. Plus de 50 000 personnes provenant de plus de 100 pays ont aussi proposé leurs photos pour le concours #LeMondeQueNousVoulons. Aujourd’hui, les 75 photos sélectionnées sont rassemblées dans une exposition virtuelle.


« Je veux un monde où les femmes et les filles se sentent en sécurité, protégées et habilitées à prendre la parole ». © Alazar Kassa Gebreyohannes, Ethiopie Image tirée de #TheWorldWeWant, un concours photo mondial organisé par l'application mobile Agora en soutien au 75e anniversaire des Nations Unies.

Le préambule de la Charte déclare que les Nations unies sont résolues à « préserver les générations futures du fléau de la guerre ». Trois quarts de siècle plus tard, les fléaux sont toujours plus nombreux, et comptent parmi eux celui de la violence basée sur le genre (accentué par les conflits, la pandémie, les catastrophes naturelles) que vivent des millions de femmes et de filles dans le monde. Alors que le monde a changé, le temps n’a pas émoussé les principes fondateurs qui ont été fixés à l’époque : l’égalité des droits entre hommes et femmes, et la dignité et la valeur de tous les êtres humains. L’UNFPA, l’agence des Nations unies en charge de la santé sexuelle et procréative, a fêté son propre anniversaire l’an dernier (50 ans d’existence), à l’occasion duquel elle s’est à nouveau engagée à permettre aux femmes et aux filles d’exercer leurs droits, et de prendre leurs propres décisions de vie. Il reste 10 ans pour atteindre les Objectifs de développement durable, y compris ceux touchant à l’égalité des genres, et à la santé et au bien-être de toutes et tous. L’UNFPA a des objectifs supplémentaires à atteindre d’ici 2030, appelés « les trois zéros » : zéro besoin non satisfait en matière de contraception ; zéro décès maternel évitable ; zéro violence basée sur le genre ou pratique néfaste (mariage d’enfants ou mutilation génitale féminine).

Gardant en mémoire les origines des Nations unies, dans les décombres de la Deuxième Guerre mondiale, l’UNFPA s’engage pour l’avenir de ce « monde que nous voulons » : un monde où toutes les grossesses sont désirées, où tous les accouchements sont médicalisés, où le potentiel de chaque jeune peut pleinement s’exprimer, dans le respect de la promesse faite par la Charte, qui est un instrument d’espoir.

 

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