Implacable, sans frontières et souvent anonyme, le monde digital est le nouvel univers de la violence basée sur le genre.
Pour tenter de mettre fin à la montée de la violence digitale, l'UNFPA, l'agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive, a lancé "bodyright," un nouveau copyright pour le corps humain. La campagne souligne que les logos d'entreprise et la propriété intellectuelle protégée par le droit d'auteur ont plus de valeur et sont mieux protégés que les images du corps humain en ligne. Elle fait passer le message que les femmes, les jeunes filles, les minorités raciales et ethniques, les personnes LGBTQIA+ et les autres communautés marginalisées, sont davantage susceptibles de voir leur image exploitée en ligne.
L'ambition est que chacun rejoigne le mouvement pour demander des comptes aux décideurs politiques, aux entreprises et aux individus. Pour lancer la campagne, l'UNFPA s'est associé à Rakaya Fetuga, poète et artiste primée. Originaire de Londres et d'origine ghanéenne et nigériane, Rakaya est l'auteur et l'interprète d'une poésie parlée qui communique l'impact de la violence digitale et le concept de bodyright.
Au cœur du mouvement bodyright est le symbole ⓑ, qui peut être ajouté à n'importe quelle image en se rendant sur la page web bodyright et en utilisant l'outil bodyright ou en téléchargeant directement le symbole.