Cox's Bazar (Bangladesh)

Sept ans après l’exode forcé des Rohingyas depuis leurs foyers du Myanmar, près d’un million de membres de cette population restent bloqués dans les camps de réfugié·e·s du district bangladais de Cox’s Bazar ; plus de la moitié sont des femmes et des filles. Ne disposant que de très peu de moyens de subsistance, une grande partie de cette population réfugiée dépend entièrement de l’aide humanitaire. 

Les conditions de vie à Cox’s Bazar restent extrêmement difficiles, une situation exacerbée par les chocs climatiques tels que le cyclone Mocha qui a dévasté la région en mai 2023. La plupart des réfugié·e·s vivent dans des refuges provisoires surpeuplés, qui n’offrent souvent que très peu d’intimité. La réduction des financements humanitaires et l’augmentation des problèmes de sécurité dans les camps exposent de plus en plus les femmes et les filles à la violence. Les services de base subissent une pression énorme dans le réseau des camps.

L’UNFPA aide le gouvernement du Bangladesh à fournir des services essentiels de protection et de santé sexuelle et reproductive aux femmes et aux filles de Cox’s Bazar et des communautés d’accueil. Cela comprend notamment le déploiement de sages-femmes et de spécialistes de santé maternelle et néonatale dans les établissements de santé, ainsi que le soutien d’un réseau de travailleurs et travailleuses communautaires qui mènent des actions de sensibilisation aux services disponibles dans les centres de santé et les espaces sûrs pour femmes et aux filles. L’UNFPA finance également le Friendship Hospital, qui est voisin des camps de Balukhali, Ukhiya et de Cox’s Bazar, et qui est l’unique grand établissement proposant des services obstétricaux d’urgence complets à la fois pour les Rohingyas et les communautés d’accueil.

Mise à jour : 21 mai 2024

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