13 Octobre 2023

Au Soudan, les sages-femmes ont une mission : faire en sorte que chaque accouchement soit sans risque.

La chance n’est pas de leur côté. Alors que le conflit continue de faire rage, déplaçant des millions de personnes et empêchant jusqu’à 80 % des hôpitaux de fonctionner dans les zones touchées, le Soudan est un endroit dangereux pour les femmes enceintes.

Comme les combats se concentrent autour de Khartoum, la capitale, et dans la région du Darfour, 4,42 millions de personnes ont fui vers d’autres régions du pays. Plus de 1,2 million de personnes ont cherché refuge dans les pays voisins.

L’UNFPA et ses partenaires soutiennent les hôpitaux et les équipes médicales dépassés par la situation afin de répondre aux besoins des femmes et des filles déplacées, parmi lesquelles 105 753 femmes enceintes. Des fournitures, du personnel formé et des espaces sûrs, ainsi que des équipements d’énergie solaire, sont déployés dans le cadre de la réponse à ce conflit qui, chaque jour, met en péril la santé et la vie des femmes et des filles. Les sages-femmes soutenues par l’UNFPA sont au cœur de ces efforts, s’assurant que chaque femme est prise en compte.
 

Ikhlas et son bébé dans un refuge à Mandani. Elle a fui Khartoum alors qu’elle était enceinte de cin
Awatef Othman Hassan, une agente de santé mobile, apporte une aide aux femmes déplacées.

« J’ai tout perdu à cause de la guerre. Je ne voulais pas perdre aussi mon enfant à naître. » – Omnia* a fui Khartoum alors qu’elle était enceinte de neuf mois. Son bébé, Lana, est née par césarienne.

Environ 70 bébés naissent chaque mois à la maternité d’El Girba.
Une sage-femme tient un nouveau-né qu’elle a aidé à mettre au monde lors d’un accouchement sans risq
Des panneaux solaires fournissent de l’énergie de secours pendant les coupures d’électricité.
Une sage-femme enceinte passe une échographie.
Un bébé prématuré à l’hôpital de Port Sudan soutenu par l’UNFPA.

“Notre équipe se consacre entièrement au soutien des femmes et des filles qui arrivent de Khartoum, mais nous avons de toute urgence besoin de fournitures supplémentaires, notamment de carburant et d’équipement et de médicaments vitaux. » – Dr Randa Osman, directrice générale de l’hôpital universitaire de Port Sudan.

Awatef, agente de santé mobile, contrôle la tension artérielle d’une femme enceinte.
Une jeune mère déplacée par le conflit reçoit des soins postnatals.
La naissance par césarienne de la petite Lana, à Port Sudan.
L’hôpital d’El Girba, alimenté par l’énergie solaire, dispose de l’équipement nécessaire pour prendr
L’agente de santé Awatef rassure une femme dans le cadre d’une consultation prénatale, lui disant qu
Awatef rend visite à environ 25 femmes déplacées par jour.
Des sessions d’information communautaires sont organisées afin que les femmes et les filles sachent

Environ 80 % des hôpitaux du Soudan se trouvant dans les zones touchées par le conflit ne sont plus fonctionnels, et 4,4 millions de personnes ont été déplacées dans tout le pays. Les sages-femmes travaillent dans un état d’urgence permanent.

Awatef dans une clinique à Mandani.
Des nouveau-nés dans la maternité de Saudi, État de Kassala.

*Le prénom a été modifié pour préserver l’anonymat.

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