La violence à l’égard des femmes et des filles est l’une des violations des droits fondamentaux les plus fréquentes dans le monde. Elle ne connaît pas de frontières, qu’elles soient économiques, sociales ou géographiques. À l’échelle mondiale, on estime qu’une femme sur trois sera victime de violences physiques ou sexuelles au cours de son existence. Bien que la violence basée sur le genre mette en péril la santé, la dignité, la sécurité et l’autonomie de ses victimes, elle reste entourée d’une culture du silence. Elle a parfois des conséquences graves sur la santé sexuelle et reproductive des victimes : grossesses forcées et non désirées, avortements dangereux, fistules traumatiques, infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH, allant même jusqu’à leur décès. L’UNFPA est l’un des principaux organismes des Nations Unies chargés de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et de faire face aux conséquences physiques et émotionnelles de la violence basée sur le genre. Les programmes menés par l’UNFPA proposent aux victimes une aide psychosociale, des traitements médicaux et des trousses d’intervention pour les cas de viol, et font valoir le droit de chaque femme et chaque fille à une vie sans mauvais traitements ni violence.
Ampleur du problème
TRANCHE D’ÂGE |
PRÉVALENCE (%) |
---|---|
15-19 |
29.4 |
20-24 |
31.6 |
25-29 |
32.3 |
30-34 |
31.1 |
35-39 |
36.6 |
40-44 |
37.8 |
45-49 |
29.2 |
50-54 |
25.5 |
55-59 |
15.1 |
60-64 |
19.6 |
65-69 |
22.2 |
La violence basée sur le genre existe aux quatre coins du monde. Le nombre de femmes et de filles touchées par ce problème est stupéfiant. Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de 2013, au moins une femme sur trois a déjà été battue, contrainte à avoir des rapports sexuels ou maltraitée de quelque autre manière, le plus souvent par quelqu’un de sa connaissance. Selon un rapport de 2014, une femme sur cinq est agressée sexuellement dans son enfance.
Le rapport de l'OMS indique également que les femmes qui ont été victimes de violences physiques ou sexuelles courent un risque accru de l’ordre de 16 % d’avoir un bébé présentant un poids insuffisant à la naissance. Elles sont au moins deux fois plus susceptibles de subir un avortement, et dans certaines régions, présentent 50 % plus de risques de contracter le VIH.
La violence basée sur le genre n’est pas uniquement une violation des droits de quelques femmes et filles. L’impunité dont jouissent les agresseurs et la peur engendrée par leurs actes affectent en effet toutes les femmes et toutes les filles. Cette forme de violence fait également des ravages au niveau mondial car elle empêche les femmes et les filles de contribuer au développement international, à la paix et au progrès.
Mettre fin à la violence à l'égard les femmes
La lutte contre la violence à l'égard des femmes dans les contextes de développement et humanitaires est une priorité stratégique pour l'UNFPA. Cela comprend l'élimination des pratiques néfastes telles que les mutilations génitales féminines et le mariage d'enfants. L'UNFPA travaille dans 135 pays pour lutter contre la violence à l'égard des femmes et, en 2015 seulement, a investi plus de 93 millions de dollars dans l'élimination de la violence sexiste et des pratiques néfastes. Le Fonds collecte également des données pour documenter avec précision les incidents de violence et aide à élaborer, appliquer et réformer les lois et politiques nationales sur la violence sexiste. En Mauritanie, par exemple, l'UNFPA a soutenu un programme dans lequel des sages-femmes ont travaillé avec des imams pour demander la fin du viol. Cela a conduit au développement du premier lot de statistiques nationales sur la question et à la création du premier centre pour les survivants.
L'UNFPA et les agences des Nations Unies partenaires mènent également la charge de mettre fin à la violence contre les femmes et les filles au niveau mondial. L'UNFPA a coprésidé le Groupe de travail interinstitutions sur la violence à l'égard des femmes et est un partenaire clé de la campagne UNiTE pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes, un effort mondial dirigé par le Secrétaire général de l'ONU. Et l'UNFPA est membre de Stop Rape Now: Action des Nations Unies pour mettre fin à la violence sexuelle dans les conflits. L'UNFPA préside souvent les groupes thématiques des Nations Unies sur le genre et dirige ou codirige la coordination des réponses à la violence sexiste, en particulier dans les contextes humanitaires. En outre, depuis 2007, l'UNFPA a codirigé, avec l'UNICEF, le Programme conjoint pour mettre fin aux mutilations génitales féminines / excision, en collaboration avec les communautés pour encourager l'abandon des mutilations génitales féminines, une pratique néfaste qui blesse les femmes et les filles.
What does UNFPA do?
UNFPA works to address gender-based violence in humanitarian, peacebuilding and development contexts in over 150 countries and territories around the world. In 2020 alone, UNFPA invested over $223 million in eliminating gender-based violence and harmful practices.
UNFPA works in partnership with women’s and youth feminist organizations, networks and movements, civil society organizations, governments, academic and research institutes and other partners, to support interventions to end violence against women including through prevention programming, service delivery, policy and laws and data and research.
Responding to gender-based violence
UNFPA supports comprehensive, survivor-centered responses in humanitarian and development settings through quality health, social and justice services. At the core of UNFPA’s approach are the right to safety, confidentiality, non-discrimination and self-determination for all survivors.
One key response is provided through integrating services for survivors into programmes, policies and advocacy on sexual and reproductive health. As health services are among the first places survivors of gender-based violence seek assistance, UNFPA leverages this critical opportunity to reach affected women and girls. Those who present in need of support are referred to a wide range of assistance, including life-saving medical services and supplies, cash or voucher assistance, dignity kits, psychosocial services and legal support.
UNFPA also plays a role in setting standards for respectful, survivor-focused care. Its work is always in support of and in line with the joint UN Essential Services for Women and Girls Subject to Violence and the Interagency Minimum Standards on GBV in Emergencies Programming. UNFPA is the Inter-agency Standing Committee-mandated lead agency on gender-based violence in emergencies leading the Gender-based Violence Area of Responsibility (GBV AoR), the global-level forum for coordination on gender-based violence prevention, risk mitigation and response in humanitarian settings
Preventing gender-based violence
In its efforts to end gender-based violence, UNFPA works towards changing harmful social and gender norms that perpetuate gender inequality. For example, UNFPA works with men and boys to promote positive masculinities with the aim of securing gender equality and ending violence and harmful practices against women and girls while being accountable to feminist movements.
UNFPA also uses comprehensive sexuality education as a primary prevention strategy to end gender-based violence, since it helps adolescents to nurture positive gender-equitable attitudes and values, which are linked to reduced violence, and healthier, equitable, non-violent relationships. This early intervention can have long-lasting impacts across the lives of women and men.
Supporting laws and policies
Gender-based violence is a human rights violation and is the result of structural, deep-rooted discrimination, which requires legislative, administrative and institutional measures and reforms, including the eradication of gender stereotypes.
UNFPA supports governments in the implementation of international agreements including the International Conference on Population and Development (ICPD), the Sustainable Development Goals (SDGs), the 2030 Agenda, the Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination against Women (CEDAW) and the Beijing Platform for Action. UNFPA has contributed to strengthening national policies, accountability frameworks and legal normative frameworks, including laws on gender-based violence.
Measuring the problem
UNFPA also works extensively in collecting data and generating evidence to understand the prevalence, incidence and impact of gender-based violence worldwide. For example, in 2016, UNFPA and the Australian Department of Foreign Affairs and Trade launched the kNOwVAWdata initiative in the Asia Pacific region. With support from the Joint EU-UN Spotlight Initiative, UNFPA has now scaled up the kNOwVAWdata initiative into a further three regions. This initiative provides quality technical support and capacity building for the ethical collection of evidence, as well as support in translating these data into evidence-based policies.
UNFPA also supports the Gender-Based Violence Information Management System (GBVIMS), which is used in crisis settings, and an adapted version of this system for development settings (GBVIMS+). These systems enable the safe collection, storage, analysis and sharing of data reported by survivors.
UNFPA is also a partner in the UN Trust Fund to End Violence Against Women, a global grant-making mechanism that invests in initiatives by civil society organizations from around the world and that are aimed at ending gender-based violence through prevention, law and policy implementation and access to essential services for survivors. And UNFPA co-leads, with UNICEF, the Joint Programme to End Female Genital Mutilation/Cutting and the UNFPA-UNICEF Global Programme to Accelerate Action to End Child Marriage.
Updated 28 June 2022
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Technology-Facilitated Gender-Based Violence
Les données
SDG Indicator 5.2.1 Intimate Partner Violence
The designations employed and the presentation of material on the map do not imply the expression of any opinion whatsoever on the part of UNFPA concerning the legal status of any country, territory, city or area or its authorities, or concerning the delimitation of its frontiers or boundaries. Due to coding limitations the wording across the indicators is standard, both in the global page and the individual country pages. The wording is applied homogeneously to all reporting offices and is by no means an endorsement or statement of recognition of sovereignty. A dotted line represents approximately the Line of Control in Jammu and Kashmir agreed upon by India and Pakistan. The final status of Jammu and Kashmir has not yet been agreed upon by the parties.
Un différend existe entre les Gouvernements de l'Argentine et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord au sujet de la souveraineté des îles Falkland (Malvinas).
Les frontières, les noms et les appellations employés sur cette carte n'impliquent ni reconnaissance ni acceptation officielle de la part de l'Organisation des Nations Unies.