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Isha Sesay rejoint l'UNFPA en tant qu'Ambassadrice de bonne volonté pour aider à lutter contre la violence à l'égard des femmes et des filles

25 nov 2020

Isha Sesay. Crédit photo: Cathrine White

La journaliste et auteure Isha Sesay a rejoint l'UNFPA en tant que nouvelle ambassadrice de bonne volonté pour aider à sensibiliser à la violence basée sur le genre, et soutenir les efforts visant à y mettre fin. Cette annonce est intervenue au début de la campagne annuelle 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

« En tant que femme noire africaine de la Sierra Leone, une nation confrontée à l'inégalité des sexes et à la violence sexuelle », a déclaré Mme Sesay, « je suis extrêmement fière d'endosser le rôle d'Ambassadrice de bonne volonté de l'UNFPA et d'associer ma voix, mes privilèges et ma position à leurs efforts pour parvenir à ce changement tardif et indispensable ».

Plus tôt dans l'année, elle a entrepris une tournée virtuelle pour discuter avec le personnel des programmes de l’UNFPA, ses clients et ses partenaires dans six régions, à travers sept pays. La tournée comprenait le Népal, où l'UNFPA s'emploie à mettre fin au mariage d’enfants ; L'Ukraine, où elle soutient des programmes qui fournissent des services sociaux, protecteurs et juridiques aux victimes de violences ; et la Somalie, où elle lutte contre les mutilations génitales féminines en autonomisant les femmes et les filles grâce à l'éducation et aux activités génératrices de revenus. « Je m'engage à raconter les histoires d'injustice et la façon dont elles affectent les femmes et les filles », a déclaré Mme Sesay.

 

Elle a expérimenté ces problèmes personnellement et professionnellement. Sa mère est une victime de la mutilation génitale féminine ; sa grand-mère était une « coupeuse » qui pratiquait cette tradition nuisible. Dans le cadre de son travail de présentatrice pour CNN, elle a interviewé des enfants mariées en Irak et des médecins qui ont tenté de guérir les corps brisés de femmes en République démocratique du Congo. En 2014, elle a couvert l'enlèvement des 276 écolières par le groupe d'insurgés Boko Haram à Chibok, au Nigéria, pour lequel elle a remporté un prix Peabody. Elle a ensuite écrit un livre en 2019 sur la captivité des filles, Beneath the Tamarind Tree.

Pour Mme Sesay, l'éducation a transformé la vie de sa mère et la sienne, elle a donc été particulièrement frappée par l'histoire des filles de Chibok. Sa voix se joint à d'innombrables autres pour en réécrire une nouvelle – sans violence ni peur – pour les femmes et les filles du monde entier.

 

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