Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes

25 Novembre 2020

Global

Au cours de l’année écoulée, près d’une femme sur cinq a subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire ou ex-partenaire intime. La violence faite aux femmes et aux filles recouvre de nombreuses atrocités allant du viol et du féminicide jusqu’au mariage d’enfants, aux mutilations génitales féminines, à la traite des personnes, à l’esclavage, ou bien au harcèlement obsessionnel ou en ligne. L’objectif de zéro violence basée sur le genre est l’un des trois objectifs clés de l’UNFPA, les deux autres étant zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale et zéro décès maternel évitable.

L’Assemblée générale des Nations unies a adopté une déclaration des droits des femmes en 1979, appelant ainsi à la fin des discriminations sexistes. En 1993, elle a publié une Déclaration sur l’élimination de la violence faite aux femmes qui établissait un cadre d’action, puis a adopté en 2000 une résolution désignant le 25 novembre comme Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes. En 2017, l’Union européenne et les Nations unies ont lancé l’Initiative Spotlight pour éliminer totalement les violences faites aux femmes et aux filles d’ici 2030.

 

Au fil des années, l’UNFPA a célébré cette journée par des campagnes de sensibilisation de 16 jours présentant les formes les plus insidieuses de ces violences. Les campagnes précédentes se sont intéressées au harcèlement sexuel au Sri Lanka et au Niger, ainsi qu’aux violences qui ont cours dans le monde entier. Cette année, nous nous tournons vers le nord-ouest du Nigeria, en collaboration avec la photographe documentaire et artiste Etinosa Yvonne, qui a mis en image les histoires des femmes affectées par le conflit régional. Certaines, qui ont été épouses enfants, ont beaucoup souffert de violences de la part de leur mari. D’autres ont été enlevées par Boko Haram mais ont réussi à s’échapper. Trop souvent, leurs histoires sont étouffées. Cette campagne, qui durera jusqu’à la Journée des droits de la personne le 10 décembre, leur redonne une voix.

Lors de l’ouverture des 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence basée sur le genre, la directrice de l’UNFPA, le Dr Natalia Kanem a déclaré à propos de toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles, mais aussi de leurs auteurs qui échappent à la justice : « Trop, c’est trop ! ». Elle a lancé un appel à mettre fin à cette violation omniprésente des droits de la personne, par cette seule phrase chargée de sens – « trop, c’est trop ».

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