Normes minimales de VBG

No. of pages: 100

Date de publication: 2015-11-23

Auteur: UNFPA

Éditeur: UNFPA

La violence basée sur le genre (VBG) est un grave problème de santé d’envergure internationale qui remet en cause le droit international des droits de l’homme et les principes d’égalité des sexes. Elle constitue aussi une menace pour la paix durable et la dignité humaine. Les États membres des Nations Unies, reconnaissant que les situations de crise exacerbent le risque de VBG (en particulier pour les femmes et les adolescentes), ont appelé à agir rapidement pour mettre un terme à la VBG dans les situations d’urgence.

 

 

 NORMES MINIMALES POUR LA PRÉVENTION ET LA RÉPONSE À LA VIOLENCE BASÉE SUR LE GENRE DANS LES URGENCES 

Les normes de base Prévention et intervention Coordination et normes opérationnelles
Participation Prise en charge médicale  Préparation et évaluation
Systèmes nationaux Santé mentale et soutien psychosocial  Coordination
Normes sociales et sexospécifiques Sécurité Plaidoyer et communication
Collecte et utilisation des données Accès à la justice et assistance Suivi et évaluation
  Kits de dignité Ressources humaines
  Autonomisation socio-économique Mobilisation des ressources
  Systèmes d’orientation  
  Intégration transversale  

 

18 normes minimales

18 NORMES MINIMALES

Participation : Les communautés, notamment les femmes et les filles, participent activement à la réponse à la VBG dans le but de promouvoir l’accès des survivant(e)s aux services.
Systèmes nationaux : Les actions de prévention, d’atténuation et de réponse à la VBG dans les situations d’urgence permettent de renforcer les systèmes nationaux et les capacités locales.
Normes sociales et sexospécifiques : Le programme de préparation, de prévention et d’intervention en situation d’urgence favorise la promotion de normes sociales et sexospécifiques en vue de mettre un terme à la VBG.
Collecte et utilisation des données : Des données de qualité ventilées selon le genre et portant sur la nature et la portée de la VBG ainsi que sur la disponibilité et l’accessibilité des services éclairent le programme, les politiques et le plaidoyer.
Prise en charge médicale : Tous les survivants de la VBG (femmes, filles, garçons et hommes) ont accès à des services de santé vitale de qualité, et en particulier à des services de gestion clinique des victimes de viol. 
Santé mentale et soutien psychosocial : Les survivant(e)s de la VBG bénéficient de services de santé mentale et d’un soutien psychosocial qui mettent l’accent sur le rétablissement, l’autonomisation et le relèvement.
Sécurité : Des mesures de sécurité sont instituées pour prévenir et atténuer la VBG et protéger les survivant(e)s. 
Kits de dignité : Des kits de dignité adaptés aux réalités culturelles sont distribués aux populations touchées afin de réduire leur vulnérabilité et de mettre en contact les femmes et les filles avec les services d’information et de soutien.
Accès à la justice et assistance juridique : Les secteurs juridique et judiciaire protègent les droits des survivant(e)s et leur permettent d’accéder à la justice conformément aux normes internationales.
Autonomisation socio-économique : Les femmes et les adolescentes disposent de moyens de subsistance pour atténuer le risque de VBG, et les survivant(e)s bénéficient d’un soutien socio-économique dans le cadre d’une réponse multisectorielle.
 Systèmes d’orientation : Des systèmes d’orientation sont développés pour orienter à temps et en toute sécurité les femmes, les filles et les autres groupes à risque vers les services multisectoriels de prévention et de réponse appropriés.
Intégration transversale : L’atténuation des risques de VBG et le soutien aux survivant(e)s sont intégrés dans tous les secteurs humanitaires à toutes les étapes du cycle du programme et tout au long de l’intervention d’urgence.
Préparation et évaluation : Les risques potentiels de VBG et les groupes vulnérables sont identifiés grâce à des évaluations sexospécifiques de qualité, et des mesures d’atténuation des risques sont instaurées avant le déclenchement de la situation d’urgence.
Coordination : La coordination permet de mettre en place des actions efficaces afin d’atténuer la VBG, d’en prévenir les risques et ainsi de faciliter l’accès des survivant(e)s à des services multisectoriels.
Plaidoyer et communication : Les stratégies de plaidoyer et de communication sont menées de façon coordonnée afin d’obtenir plus de financements et de favoriser la modification des politiques et pratiques dans le but d’atténuer le risque de VBG ; elles renforcent par ailleurs la résilience des femmes et des filles et créent un environnement protecteur pour tous.
Suivi et évaluation : Des informations objectives, recueillies dans le respect des principes éthiques et de sécurité, sont utilisées pour améliorer la qualité et la fiabilité des programmes de réponse à la VBG.
Ressources humaines : Un personnel qualifié, compétent et expérimenté est recruté et déployé dans les meilleurs délais pour concevoir, coordonner et/ou mettre en œuvre des programmes visant à prévenir les risques et à lutter contre la VBG dans les situations d’urgence. 
Mobilisation des ressources : Des ressources financières sont rapidement mobilisées pour prévenir, atténuer et lutter contre la VBG dans les situations d’urgence.

 

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